Olga Kisseleva / RU

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Artiste et chercheur, Olga Kisseleva enseigne à la Sorbonne, où elle fondé en 2007 le Laboratoire Art & Science. Elle a exposé au Musée d’art moderne (Paris), au KIASMA (Helsinki, Finlande), au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid, Espagne), Fondation Cartier pour l’art contemporain (Paris), Centre GeorgesPompidou (Paris, France), Musée Guggenheim (Bilbao, Espagne), Art Institute (Chicago, USA), Centre National d’Art Contemporain (Moscou), Musée du Louvre (Paris), ainsi que la Biennale de Dakar (2002), Biennale de Tirana (2003), Biennale de Moscou (2011), Biennale d’Istanbul (2013), Biennale de Berlin (2014), la Biennale de Venise (2015)… Ses œuvres font partie des plus de 25 collectionsdes musées, comme le Centre Pompidou (Paris, France), laFondation Louis Vuitton (Paris, France), le ZKM (Karlsruhe, Allemagne), le Musée d’art moderne de Moscou (Moscou, Russie), le Centre national d’art contemporain (Moscou, Russie), le Centre Getty (Los Angeles, CA), le Musée d’art moderne (MoMA, New York City, NY).

« Olga Kisseleva tient une place à part dans le monde de l’art. Sa relation intense avec la nature et ses innombrables collaborations avec des scientifiques (ingénieurs, agronomes…) du monde entier sont à l’origine d’une démarche tout à fait originale. Le souhait de cette artiste et brillante universitaire est de montrer, de faire comprendre, voire de faire entendre, le dialogue des arbres, la communication permanente qui les anime et dont, le plus souvent, nos contemporains n’ont aucune conscience. Comment reconstituer notre nature en perdition et pourquoi faut-il agir immédiatement sur l’état naturel ? Comment réparer, écouter la nature altérée et prendre des responsabilités pour la sauvegarder et prévenir les disparitions qui découlent de cette altération ? L’utopie peut-elle devenir réelle et prendre davantage d’ampleur pour sauver, ramener à la vie des arbres, les faire communiquer entre eux et mieux les préserver ? Telles sont les interrogations et les finalités de cette artiste atypique et engagée, consciente de la fragilité comme de l’évolution permanente de notre environnement et pour qui à chaque disparition d’un élément du vivant entraîne un bouleversement de l’écosystème. Toute perte met en péril l’équilibre de l’ensemble … »

— Chantal Colleu-Dumond, Directrice du domaine de Chaumont-sur-Loire Olga Kisseleva EDEN, monographie, 2021, ArtsHebdoMedias, Paris